mardi 6 novembre 2012

Mois de la Photo Off: Dom Garcia / ROAD TRIP


« J'ai pris ces photos lors de deux voyages vers le Sud durant les hivers 2003 et 2004. La route était devant moi, la voiture de mon ami avait pas mal vécu, son pare-brise était constellé de tâches, d'insectes écrasés et de poussière. J'ai utilisé ce pare-brise comme si c'était la plaque de verre des débuts de la photographie et cela donne des paysages sombres où le dedans et le dehors sont imbriqués. C'est un Road Trip obscur dans le froid de l'hiver. Un Road Trip en rêve éveillé, à toute allure. » Dom Garcia
"Passe par ici et va de l'avant, tu es sur le chemin du ciel" Sur la route (J. Kerouac) 

Le salon Rouge, 20 rue du Temple 75004
Vernissage le 10/11/12 : 18h30-23h30
Projection + Concert + Lectures



Cette exposition est dans le parcours Saint-Paul - Hôtel de Ville.
Plus d'info : http://www.moisdelaphoto-off.org/2012/artistes/176/dom-garcia
www.domgarcia.com

jeudi 11 octobre 2012

Mobilier urbain en lin: Motus Aline Petit et Clémentine Auger


Un mobilier urbain anti stress
Prix Lille Design & Prix Lille 3000
Projet Motus Aline Petit et Clémentine Auger 
Micro architecture verte composée de tuiles en feutre de lin thermo compressées et d'un sandwich textile vegetalisé. 
Photo in situ au CETI, Lille-Roubaix (exposition Futurotextiles2012 )

Photo Catherine Dauriac

lundi 24 septembre 2012

Join One Billion Rising contre la violence faite aux femmes

Une femme sur trois dans le monde…
… sera battue ou violée au cours de sa vie. Partant de cet affolant constat, dressé par les Nations Unies, Eve Ensler, l'auteure des Monologues du Vagin, lance One Billion Rising.
L'idée : pour la Saint-Valentin 2013 (14/02 ndlr à l'attention des cœurs solitaires), qui correspondra cette année au 15e anniversaire des V-Days, jour officiel de protestation contre les violences faites aux femmes, invitez tout le monde à se lever avec vous et à danser en signe de solidarité avec les femmes battues et exploitées partout dans le monde.
Selon la Banque Mondiale, les femmes âgées de 15 à 44 ans sont statistiquement plus menacées par le viol et la violence domestique que par le cancer, les accidents de voiture, la guerre et la malariaLet's dance !
Le trafic d'êtres humains touche environ 2,5 millions de personnes par an, dont 80% sont des femmes

via TTSO Paris

vendredi 21 septembre 2012

Caricature d'un prophète sans une seule image

Il y a 3 bonnes raisons de penser que Jésus était Noir :
1) Il appelait tout le monde « mon frère »
2) Il aimait chanter la gloire de Dieu
3) Il n’a pas eu un procès équitable

Il y a aussi 3 bonnes raisons de penser que Jésus était juif :
1) Il a repris l’affaire de son p...ère
2) Il est resté à la maison jusqu’à l’âge 
de 33 ans
3) Il était sûr que sa mère était vierge, et sa mère était sûre qu’il était
Dieu.

Il y a aussi 3 bonnes raisons de penser que Jésus était Italien :
1) Il parlait avec les mains
2) Il buvait du vin à tous les repas
3) Il mangeait exclusivement de la cuisine à l’huile d’olive

Il y a aussi 3 bonnes raisons de penser que Jésus était Californien :
1) Il avait les cheveux longs et il était toujours bronzé
2) Il aimait marcher pieds nus
3) Il a lancé une nouvelle religion

Il y a aussi 3 bonnes raisons de penser que Jésus était Tsigane :
1) Il n’a jamais travaillé un seul jour
2) Il n’a jamais écrit une seule ligne
3) La police l’a arrêté dans un jardin public où il campait sans
autorisation

Il y a aussi 3 bonnes raisons de penser que Jésus était un publicitaire :
1) Son livre est nº 1 au hit-parade depuis sa parution
2) Ses successeurs ont créé un paradis fiscal à Rome
3) Après 2000 ans de réflexion, personne n’est encore sûr d’avoir compris ce
qu’il a dit !!!!

Il y a enfin 3 bonnes raisons de penser qu’il était socialiste :
1) Il partageait le bien des autres (Ex : les 5 pains et les 2 poissons…)
2) Il faisait croire aux lendemains qui chantent
3) Ses potes l’ont laissé tomber à la première occasion





via Framboise sur facebook

dimanche 9 septembre 2012

Visa d’or : Prix du photojournalisme 2012


Les jurys de Visa pour l'image, le plus grand festival de photojournalisme Perpignan ont rendu leur verdict. Voici mes coups de cœurs parmi les Prix décernés.

Visa d’Or News / Sponsor Paris Match 


Eric Bouvet  signe pour Le Figaro Magazine un travail sur Bab al-Azizia (Libye), réalisé lors de la prise de la caserne fortifiée de Mouammar Kadhafi, le 23 août 2011 / A work on Bab al-Azizia (Libya), after taking Muammar Gaddafi’s fortified compound - August 23, 2011. 




Visa d’or Magazine / Sponsor Région Languedoc-Roussillon


Stephanie Sinclair / VII Photos pour National Geographic Magazine. Un travail sur les petites filles que l’on marie, exposé jusqu’au 16 septembre au Couvent des Minimes (Perpignan)  / A work on child bridSarita  

Sarita, 15 ans, ruisselante de sueur et de larmes, s’apprête à partir vers son nouveau foyer avec son mari. Sarita et sa soeur Maya, 8 ans, ont été mariées la veille à deux frères. © Stephanie Sinclair / VII pour National Geographic Magazine 
Sarita (15), perspiring and in tears, before being sent to her new home with her husband. The previous day, she and her sister, Maya (8), were married to sibling brothers. © Stephanie Sinclair / VII pour National Geographic Magazine 


Plus d'info sur visapourlimage.com






jeudi 30 août 2012

Smart textiles


Quoi de neuf au pays des textiles du futur ? Souvent calqués sur l’observation de la nature (bio-mimétisme), ils flirtent avec la science-fiction. Loin du marché de niche, ces innovations représentent un potentiel de plusieurs milliards de dollars et embrassent des secteurs aussi différents que l’automobile, la cosmétique, la médecine, le sport ou l’aviation. Tour d’horizon.


Le développement des textiles intelligents (‘smart
textiles’) sert de ressort tant pour l’industrie que
pour le commerce, il est en pleine expansion.
Génération nomade oblige, la demande croît
pour des textiles non seulement conducteurs
d’électricité grâce aux nanoparticules présentes
sur des enductions, mais également capables
d’en générer par le mouvement des fibres
elles-mêmes. Une révolution indispensable à
l’heure des MP3, portables et autres téléphones
cellulaires. 
Cependant, à en croire les experts,
le véritable potentiel de ce marché – en tenant
compte du vieillissement de la population
mondiale - résiderait dans les domaines de la
sécurité, de la santé, du fitness et du bien-être.
Des textiles intelligents que l’on pourrait diviser
en deux catégories : d’une part, les “smart textiles
passifs”, équipés de capteurs-électrodes capables
d’enregistrer les fonctions organiques du corps
humain pour servir de monitoring, ou encore
d’éléments de surveillance dans le cadre de
bâtiments ; d’autre part, les “smart textiles actifs”,
qui, non seulement, enregistrent les changements
environnementaux, mais peuvent réagir en
fonction, pour ajuster l’autonomie d’un bâtiment
en matière de chauffage par exemple, ou des
besoins spécifiques en éclairage.

C’est ce que les visiteurs du salon allemand Techtextil
à Francfort ont pu constater au mois de mai 2011,
et les Prix décernés lors de cette édition le prouvent.

Une équipe européenne (Allemagne, Suisse, Pays-Bas
et Suède) a remporté le Prix ‘Safety + Protection’
pour un textile de bagage à l’épreuve des explosions
garantissant la sécurité des passagers. Extrêmement
résistant, flexible et ultra léger, Fly-Bag atténue
l’impact de l’explosion et contrôle les émanations de
gaz toxique. De plus, son extrême solidité empêche
les pièces du bagage de détériorer l’habitacle de
l’appareil.

Primée dans la catégorie Architecture, une
façade bionique qui procure de l’ombre, directement
inspirée par la nature sur le modèle du Strelizia
Reginae, la fleur oiseau de paradis. Constituée d’une
structure polymère doublée de plastique renforcé
de fibre de verre, Flectofin permet des déformations
élastiques jusqu’à un angle de 90°, pour des
secondes peaux positionnables en escaliers ou
encore liables entre elles.



Le défi de l’eau
L’eau sera le prochain challenge de l’humanité. Les
chercheurs allemands de l’université de Tübingen
proposent un textile 3D capteur de brouillard. Projet
issu du bio-mimétisme, FogHa-TiN s’inspire de
l’habileté des plantes à collecter et à rapidement
utiliser l’eau de l’atmosphère (brouillard, pluie,
rosée). Une technologie utile pour l’irrigation agricole,
mais également pour des applications
techniques comme l’économie de lubrifiants ou de
refroidisseurs de moteurs. Plus près de la peau,
ce tissu léger en polyester micro-encapsulé, à
changement de phase (PCM), d’abord développé
pour la NASA, qui absorbe l’humidité ; ou encore le
Pyro-tex – nouvelle fibre sécurité ultra résistante au
feu, à l’acide, aux solvants et aux UV – labellisé Oeko-
Tex, ne produit pas de fumées toxiques, accepte
très bien la teinture, peut être produit sur tous les
métiers connus ou être converti en non tissé, seul ou
mélangé à d’autres fibres naturelles ou artificielles.

Eco-conscience et audace

Le salon Première Vision décerne depuis ses trois
dernières éditions des Prix très attendus. Placé cette
saison sous la présidence de Roland Mouret, les Prix
PV se divisent en 4 catégories : le Grand Jury Prize,
pour le tissu le plus exceptionnel de la saison,
le Handle Prize,  pour le plus étonnant par ses qualités
tactiles et comportementales, l’Innovation Prize,
pour le plus innovant, technologique et créatif, et
l’Imagination Prize, pour le plus audacieux, le plus
surprenant en matière, technique, décor ou finissage.
Parmi les exposants qui présentent leurs collections
automne-hiver 2012-13, 23 font leur entrée au
salon et 8 sont de retour après plusieurs sessions
d’absence.

Parmi eux, des marques significatives et
symboliques, telles que les Italiens Guabello, Marlane,
Tallia di Delfino (Biella Manifatture Tessili, Marzotto
Group). Des marques de luxe, comme le Péruvien
Incalpaca, le Britannique John Foster, les Japonais
Hayazen, Premium Linen by Tamurakoma pour leur
développement lin-cachemire, Ja Fabric by Takisada
Nagoya.

Dans la catégorie tissus écologiques,
Fordiano Riccardo avec des fils sophistiqués, des
développements en coton bio, ortie ou algue ;
et dans la catégorie tissus techniques, Singtex

Industrial et ses développements utilisant le marc
de café pour le sport. Car les fibres naturelles ne
sont pas en reste. Pressés par la demande pour des
tissus plus respectueux de l’environnement et de la
santé, les tisseurs dévoilent des éco-finissages, ou
des alternatives notoires aux fibres synthétiques,
notamment pour les tissus outdoor. Du lin déperlant
et résistant aux moisissures chez Elitis ou Libeco, aux
enductions maintenant sans phtalates, ou des denim
100% lin ou chanvre enduits à la résine de pin (les
jeans suisse KoHzo). À noter également, le grand
retour des teintures naturelles (toiles de Mayenne)
sans chrome et l’arrivée d’encres gonflantes sans
phtalate et sans PVC, une innovation Deltracon.

Le mirage des cosméto-textiles

Issu des recherches conjointes des Belges de
Luxicon avec le tisseur français Sofileta, un fil confort
nouvelle génération (le Luxicool) que l’on peut tisser

et tricoter, promet une absorption et une évaporation
constante, destiné donc à un usage plutôt sport ou
pour des conditions climatiques extrêmes.

Mais qu’en est-il alors du marché des cosmétotextiles ?
Certains experts parlent d’un potentiel de 500 millions d’euros
à l’horizon 2013, autant dire demain matin. Un
marché alléchant tant pour l’industrie textile que pour
l’industrie cosmétique, et un sacré vecteur marketing
face à la demande croissante de produits anti-âge, audelà
des facteurs de confort et de bien-être. On trouve
sur le marché des produits aux promesses diverses :
culottes anti-cellulite, maillots anti-UV permettant
paradoxalement de bronzer ou de faire un jogging
hydratant. Des produits dont l’efficacité reste encore
à prouver mais appelant souvent des prix Premium.
Alors la question se pose. Réelle innovation ou miroir
aux alouettes ? L’avenir le dira.

Catherine Dauriac
Article paru en septembre 2011 dans le magazine TL



Paris lance les Kiosques de la création


La     Paris lance les Kiosques de la création

Appel à candidature  KIOSQUES

Les Ateliers de Paris convertissent les kiosques !

Deux kiosques à journaux sont désormais dévolus à de jeunes créateurs qui, à tour de rôle, peuvent vendre leurs créations aux passants, touristes ou habitants du quartier. Les Ateliers de Paris proposent de participer à un nouveau mode de commercialisation de produits de créateurs en mettant à disposition un espace de vente dans un kiosque pour une période de 15 jour à chaque binôme.

A voir absolument place du Palais Royal et jusqu’au 9/09 les bijoux de Cardissa et des Alluvions.
Du 10 au 23 septembre : Frédérique Danse, papeteries et impression originales et Sophie Julienne, sacs et pochettes.
Du 24/09 au 10/10: Aya Muramatsu, accessoires de mode et Françoise Lebrun, bijoux contemporains.

A l'angle des rue Saint-Denis et de Rivoli jusqu’au 9/09 les sacs de Nada et les chaussures TIBBS Deville.
Du 10 au 23 septembre : Ando Razafi, arts de la table et Sherazade Mokhfi, accessoires de mode
Du 24/09 au 10/10: Anne Goldfarb, bijoux et Corinne Rambault de Baraillon, petite maroquinerie.


Les deux kiosques, respectivement situés l’un face au Conseil d’Etat, côté Louvre des Antiquaires, et l’autre, angle rue de Rivoli, rue saint Denis (Paris 1er) sont mis à la disposition des Ateliers de Paris dans le cadre de leurs missions de promotion des métiers de création.
Les kiosques sont ouverts de 13h à 19h tous les jours.

 Contact candidature : Annick Zecca – 01 71 18 75 70 - annick.zecca@paris.fr

mardi 10 juillet 2012

L'économie circulaire, kezako ?

Une petite vidéo très limpide qui nous décrit comment créer des objets à partir des déchets.  Selon les principes du Craddle to Craddle. Mais pour cela, faut-il encore que la recyclabilité soit pensée dès la création... Designers et inventeurs, à vous de jouer. Et nous, on lève le pied sur la conso et on continue de trier...

lundi 9 juillet 2012

Avignon: demandez le programme du Front de Gauche


15 JUILLET

LES RENCONTRES DE LA MAISON JEAN VILAR
11h – Maison Jean Vilar
Hommage

Aragonnotre contemporain

Lecture de textes par Dominique Blanc, comédienne, avec Olivier Barbarant, directeur de l’édition des Œuvres poétiques complètes dans la Pléiade (Gallimard) et Jack Ralite.
Réunion publique


16 JUILLET
SEMINAIRE ESPACES MARX – COLLECTIF CULTURE DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS
10h – 17h – Université d’Avignon, salle du Conseil

Culture, politique et émancipation
Animé par Marie-Pierre Boursier
L’urgence de refonder une pensée politique de gauche est en soi une question culturelle. Elle est d’autant plus forte que nous savons que tout projet de société transformateur doit désormais procéder d’une intervention citoyenne et de la participation de tous à l’élaboration et à la construction d’une alternative émancipatrice durable et solidaire à la société actuelle, une intervention citoyenne qui ne peut se résumer aux luttes et qui doit s’emparer des champs politiques, idéologiques et culturels.
Espaces Marx et le PCF traitent de l’ensemble de ces questions dans un séminaire de longue durée avec la participation de personnalités issues du monde universitaire, artistique, politique et syndical.
Avec la participation notamment de
Patrice Cohen-Séat, président d'Espace Marx, Olivier Donnat, sociologue au DEPS (Ministère de la Culture), Jean-Louis Fabiani, sociologue de la culture, professeur à l’Université d’Avignon, Roland Gori, psychanalyste, initiateur de l’Appel des appelsGuillaume Pigeard de Gurbert, philosophe, co-auteur du Manifeste pour des produits de haute nécessité (avec notamment Édouard Glissant, Patrick Chamoiseau, Ernest Breleur…), et Alain Hayot, sociologue, délégué national à la culture du PCF.
Réunion publique, réservation conseillée au 06 74 45 15 87.

17 JUILLET
ASSEMBLÉE CITOYENNE DU FRONT DE GAUCHE CULTURE

10h30 – 13h – Université d’Avignon, amphi AT03
Animé par Jean Michel Grémillet, Alain Hayot et Claude Michel co-animateurs du Front de gauche de la culture  

Le principe d’une loi d’orientation pluriannuelle, ancienne exigence du mouvement social et des acteurs du champ culturel, reprise et développée par le Front de gauche, vient aujourd’hui en première ligne puisque Aurélie Filippetti, ministre de la culture, vient d’annoncer son intention sa mise en chantier prochaine au parlement.
L’une des originalités de la démarche du Front de gauche réside dans un processus participatif et démocratique d’élaboration et de co-construction des lois. Après son programme "Quelle humanité voulons nous être?" (éditions Bruno Leprince), destiné à être enrichi de nouvelles contributions, le Front de gauche de la culture engage ce chantier majeur avec l’ensemble des citoyens, avec l'appui de ses élus députés et sénateurs-trices
De nombreux invités (artistes et acteurs culturels, syndicalistes…) ont confirmé leur participation :
Christophe Adriani, Gérard Astor, Nawel Bab-Ahmed, Jean-Jacques Barey, Christian Bénédetti, Philippe Berthelot (UFISC), Leila Cukierman, Jean  Digne, Laurent Eyraud-Chaume, Philippe Foulquié, Raoul Lay, Nelly Lopez, Catherine Marnas,  Marion Mazauric …..

dimanche 8 juillet 2012

SUNNIES Obscurs Objets de Désir

Vu sur le Blog Lili est Insolente
« Une star, c’est quelqu’un qui travaille dur pour être connu et qui, ensuite, porte des lunettes noires pour qu’on ne le reconnaisse pas ». Cette phrase de l’humoriste américain Fred Allen peut faire sourire ; et si elle date des années 50, elle reste ô combien valable : aujourd’hui, quand on est connu, le simple fait de se promener en public sans lunettes noires semble constituer un attentat à la pudeur.


Ce qui est vrai pour nos vedettes, l’est aussi pour le commun des mortels. Les marques ne s’y trompent pas et rivalisent de créativité sur un marché juteux en progression constante.
Sue Lyon
Lolita - Stanley Kubrick 1962
Objets de désirs, les solaires ? Une vielle histoire. Sujette à fantasmes. Lancez le sujet sur un réseau social, aussitôt chacun convoque sa vision des choses. Parfois complètement sublimée. Les lunettes cœur  de la Lolita de Kubrick  ? Une image d’Epinal qui s’inscrit durablement dans l’inconscient collectif. Et bien je mets quiconque au défi de me citer une seule scène du film où Sue Lyon les porterait. Des lunettes, oui, mais point de cœurs. 
L’affiche et les photos de Bern Stern ont  fait leur travail.
Sue Lyon by Bern Stern
(tournage de Lolita - Stanley Kubrick 1962)

Nous sommes bien face à phénomène qui a trait au mystère, à l’érotisme, à l’intime et à la protection, et pas seulement contre le soleil. Et ce depuis 1917, date à laquelle Giuseppe Ratti, photographe et opticien, innove à la demande des ses amis pilotes.  Sa marque Persol (per il sole), entre dans la légende en 1961, avec le modèle PO 649 adopté par les conducteurs de tramway turinois en 1957 et sublimé par Marcello Mastroianni dans « Divorce à l’Italienne »


Steeve MacQueen / Crédits Photo Persol
Modèle d’anthologie immédiatement copié et diffusé comme une traînée de poudre jusqu’à la parade absolue : en 1968, Steeve McQueen, l’anti-héros suprême,  inaugure la version pliable (PO 714)  dans l’inoubliable « Affaire Thomas Crown ». Best-seller toujours d’actualité, le modèle réédité en 2010 propose des verres bleus (les préférés de Steeve) et pas moins de 4 flèches, emblèmes de la marque.

Le cinéma a toujours été dans l’ADN de Persol. Dans les années 90, Ornella Mutti lancera la PO 830 modèle féminin iconique dont, je l’avoue, je possède 5 paires.

Avec sa collection Capri (sortie en février 2012), Persol convoque Godard et BB dans un dialogue -hommage à l’architecture de la villa Malaparte. Redessinée, la nouvelle Flèche Victor, suggère la forme de la villa, le Système Meflecto en C suit les courbes de la terrasse, l’extrémité arrière des branches est gravée de manière à imiter les escaliers menant au toit.
On pourra voir ici la magnifique animation autour de la villa et des correspondances avec le design des lunettes.

Blondie
Les renversantes années 80 préféreront Ray-Ban, 75 ans de succès cette année. QUI n’a pas sa paire de Wayfarer, aujourd’hui disponible en couleur, crime de lèse-majesté pour les rock-stars de l’époque, Blondie en tête ? Elles représentent l'accessoire iconique ultime, rassemblant toutes les générations depuis les années 1950. Elles symbolisent à elles seules l'intemporel style Vintage Américain. Popularisées par de nombreuses personnalités légendaires, comme Bob Dylan, John F. Kennedy, Audrey Hepburn, Tom Cruise, Don Johnson, jusqu’à Robert Pattinson. Quand a l’Aviator, modèle légendaire des cops US et des pilotes de la Royal Air Force malencontreusement cataloguées Bling-Bling dans un passé récent…

AO 355 Mikli
Linda Farrow Vogue
En feuilletant les revues de cinéma, on croise d’autres noms, d’autres stars, et d’autres modèles qui racontent l’histoire du cinéma. Un article n’y suffira pas, il faudrait une encyclopédie. Inoubliables  Audrey Hepburn, Gina Lollobrigida, Faye Dunaway... Inoubliable Jeanne Moreau, partie avec Wenders « Jusqu’au bout du monde » mais jamais sans ses sunnies (AO 355) dessinées par Alain Mikli. S’il revient aujourd’hui avec la collection de Jean-Paul Gautier, il nous enchantait déjà en 1984 avec les libellules pliables d’Issey Miyake. Plus près de nous, l’inénarrable Lady Gaga  porte les couleurs de Linda Farrow, chantre de la lunette vintage depuis presque trente ans.




Quand on est écolo et tendance slow conso, que fait-on? On peut évidemment acheter des lunettes second hand. Les Puces en regorgent et les modèles sont top. Mon amie Stéphanie  qui roule en vélo et mène à fond de train son agence de communication responsable, RendezVous RP, en possède des centaines. "Un joli moyen d'assortir mes tenues". Elle aussi, c'est "jamais sans mes sunnies". Elle les chine autour du monde, à l'occasion de ses innombrables voyages. Sinon, il existe une marque US qui fait vibrer les greenAddicts: iWood. Lorsque vous portez une de leur paire, vous portez au bout du nez du bois de récup' des yachts les plus luxueux du monde. Une façon durable d'en mettre plein la vue !

Lunettes noires et mélancolie éteignent les couleurs du monde. Mais au travers, le soleil et la mort se peuvent regarder fixement (Le Grand Ecart, Jean Cocteau, 1923)


* Article non sponsorisé et enrichi sur la base de celui publié dans TL magazine #14 (avril 2012)



samedi 7 juillet 2012

nutrition: la couleur c'est mieux



Pour savoir quoi mettre dans ton petit panier en juillet, va vite lire l'article sur Ecoloinfo.com
Des légumes et des fruits de saison, cultivés le plus près de toi possible ( le mieux ? Dans ton potager).


lundi 18 juin 2012

Georges Perec : rencontre autour de la publication du Condottiere


À l’occasion de la publication du roman de Georges Perec  Le Condottière (Seuil, « La Librairie du XXIe siècle », 2012)
Le Musée d'Art de d'Histoire du Judaïsme organise une Rencontre coordonnée et animée par Jean-Pierre Salgas, critique, professeur à l’École d'Architecture, de la Ville et des Territoires de Marne-la-Vallée
Mercredi 27 juin 2012 à 19 h 30*

Un inédit de Georges Perec? Nous les chats, on tend l'oreille...
« N’éprouve-t-on pas un délicieux sentiment d’effraction à lire un texte resté pendant des décennies dans une armoire, une vieille malle ou même un tiroir ? C’est à ce geste que nous invitent les éditions du Seuil, qui publient le premier roman que Georges Perec avait envoyé à des comités de lecture (au Seuil, chez Gallimard), Le Condottière, écrit en 1957 et 1960. Pérec avait 20 ans. » Christine MontalbettiLe Monde des Livres

« Pérec écrit comme un jazzman, en variant les effets. Il prouve qu’il était déjà un prosateur ayant le souci du style et du point de vue, réussissant à injecter dans ses pages tendues de l’humour et des jeux de mots. »
Alexandre FillonLivres Hebdo

L'intrigue
C’est à la réalisation d’un faux Condottière, le célèbre tableau du Louvre, peint par Antonello da Messina en 1475,  que s’est voué depuis des mois Gaspard Winckler, le héros du Condottière.
Winckler est un peintre faussaire. À la première page du livre, il assassine Madera, son commanditaire. Ce roman de jeunesse inédit (1960), que Perec croyait perdu , se présente comme une enquête embrouillée  sur les mobiles de ce meurtre : l’une des raisons sera l’échec du faussaire à rivaliser avec le peintre de la Renaissance.

Cette rencontre sera l’occasion, trente ans après la mort de Georges Perec (1936-1982), d’aborder un certain nombre de problématiques déjà présentes dans  ce roman : la question du faux en peinture qui parcourt toute son œuvre jusqu'au Cabinet d'amateur, son dernier livre (1979), le personnage de Gaspard Winckler, qui apparaîtra ensuite dans W ou le souvenir d’enfance (1975) puis dans La vie mode d'emploi (1978), le lien,  chez l'auteur de La disparition (1968), entre autobiographie et fiction...

*Avec la participation de Claude Burgelin, professeur émérite de littérature française (université Lyon 2), préfacier duCondottière,  Maryline Heck, maître de conférences à l'Université de Tours, auteur de Georges Perec, Le corps à la Lettre (José Corti, 2012), coordinatrice du numéro des Cahiers de l'Herne Patrick Modiano (2012), Maxime Decout, professeur de littérature en Lettres supérieures, coordinateur de la revue Europe consacrée à Georges Perec (2012)


Musée d'art et d'histoire du Judaïsme
Hôtel de Saint-Aignan
71, rue du Temple
75003 Paris
reservations@mahj.org
ou par téléphone au 01 53 01 86 48
du lundi au vendredi
de 14 h à 18 h
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vendredi 15 juin 2012

® 15 juin: journée Internationale de l'énergie éolienne ::: une pub Epuron

Article recyclé du 22 septembre 2007


Pub Epuron
envoyé par sudotone


Cette publicité pour la société allemande Epuron a remporté le Golden Lion au festival internationnal de la publicité de Cannes. C'était en juillet 2007, mais je ne m'en lasse pas.