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lundi 9 juillet 2012

Avignon: demandez le programme du Front de Gauche


15 JUILLET

LES RENCONTRES DE LA MAISON JEAN VILAR
11h – Maison Jean Vilar
Hommage

Aragonnotre contemporain

Lecture de textes par Dominique Blanc, comédienne, avec Olivier Barbarant, directeur de l’édition des Œuvres poétiques complètes dans la Pléiade (Gallimard) et Jack Ralite.
Réunion publique


16 JUILLET
SEMINAIRE ESPACES MARX – COLLECTIF CULTURE DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS
10h – 17h – Université d’Avignon, salle du Conseil

Culture, politique et émancipation
Animé par Marie-Pierre Boursier
L’urgence de refonder une pensée politique de gauche est en soi une question culturelle. Elle est d’autant plus forte que nous savons que tout projet de société transformateur doit désormais procéder d’une intervention citoyenne et de la participation de tous à l’élaboration et à la construction d’une alternative émancipatrice durable et solidaire à la société actuelle, une intervention citoyenne qui ne peut se résumer aux luttes et qui doit s’emparer des champs politiques, idéologiques et culturels.
Espaces Marx et le PCF traitent de l’ensemble de ces questions dans un séminaire de longue durée avec la participation de personnalités issues du monde universitaire, artistique, politique et syndical.
Avec la participation notamment de
Patrice Cohen-Séat, président d'Espace Marx, Olivier Donnat, sociologue au DEPS (Ministère de la Culture), Jean-Louis Fabiani, sociologue de la culture, professeur à l’Université d’Avignon, Roland Gori, psychanalyste, initiateur de l’Appel des appelsGuillaume Pigeard de Gurbert, philosophe, co-auteur du Manifeste pour des produits de haute nécessité (avec notamment Édouard Glissant, Patrick Chamoiseau, Ernest Breleur…), et Alain Hayot, sociologue, délégué national à la culture du PCF.
Réunion publique, réservation conseillée au 06 74 45 15 87.

17 JUILLET
ASSEMBLÉE CITOYENNE DU FRONT DE GAUCHE CULTURE

10h30 – 13h – Université d’Avignon, amphi AT03
Animé par Jean Michel Grémillet, Alain Hayot et Claude Michel co-animateurs du Front de gauche de la culture  

Le principe d’une loi d’orientation pluriannuelle, ancienne exigence du mouvement social et des acteurs du champ culturel, reprise et développée par le Front de gauche, vient aujourd’hui en première ligne puisque Aurélie Filippetti, ministre de la culture, vient d’annoncer son intention sa mise en chantier prochaine au parlement.
L’une des originalités de la démarche du Front de gauche réside dans un processus participatif et démocratique d’élaboration et de co-construction des lois. Après son programme "Quelle humanité voulons nous être?" (éditions Bruno Leprince), destiné à être enrichi de nouvelles contributions, le Front de gauche de la culture engage ce chantier majeur avec l’ensemble des citoyens, avec l'appui de ses élus députés et sénateurs-trices
De nombreux invités (artistes et acteurs culturels, syndicalistes…) ont confirmé leur participation :
Christophe Adriani, Gérard Astor, Nawel Bab-Ahmed, Jean-Jacques Barey, Christian Bénédetti, Philippe Berthelot (UFISC), Leila Cukierman, Jean  Digne, Laurent Eyraud-Chaume, Philippe Foulquié, Raoul Lay, Nelly Lopez, Catherine Marnas,  Marion Mazauric …..

samedi 14 novembre 2009

Gainsbourg - Bashung - Galotta

Le trio infernal reprend l'histoire tragique de l'Homme à tête de chou...
La voix d'Alain Bashung sur les chansons de Gainsbourg nous replonge dans l'enfer psychiatrique.
Voici les premières images du spectacle chorégraphié par jean-Claude Galotta. A suivre à Paris au théâtre des Champs Elysées dès la semaine prochaine

lundi 13 avril 2009

Alain Bashung ::: Livre d'or

Comme il est difficile de prendre congé, cher Alain.
Ce deuil, auquel on ne s'attendait pas vraiment, tout en le redoutant secrètement. Tes derniers concerts - si beaux -, comment prendre congé?
je suis en deuil, avec chaque jour ta voix si présente; des images de toi, glanées le long des nuits à ne plus dormir.

Ton livre d'or est une ode à la vie, ode à tes mélodies.

Relire tous ces messages d'amour. AD LIBIDUM

Et celui-ci entre tous....

Danielle Lambert
Olympia ad libitum

Dans les vertiges de l’histoire de la vieille salle, poussière et fumée dansaient. Un homme grand et mince sous un chapeau noir s’est approché du micro, a lentement posé sa fatigue sur un tabouret, un autre s’est empressé de l’aider à passer sa guitare en bandoulière et ce fut « Comme un Lego ». Taillées dans la roche pure, neuf minutes parfois hésitantes, magnifiquement étincelantes. Prenant immédiatement possession de tout l’espace, une voix à la puissance intacte, inaltérable, comme détachée de son support corporel. Réunissant plusieurs générations de vingt-cinq à soixante-dix ans, l’Olympia a retenu son souffle.

L’homme grand et mince sous son chapeau noir nous a ensuite fait plonger, de Bleu Pétrole à Play Blessure, dans les décades de ses noyades, toutes de même couleur : noir pur rock. Oubliés les yukulélés, les sonorités country, les contre-allées new wave. Tout comme la mise en lumière cinématographique, tranchée, entre Faucon Maltais et Réservoir Dogs, la mise en musique fut implacablement structurée, d’un parti pris en béton, d’une unité remarquable. Eblouissante et vertigineuse mise en perspective de trente ans de musique. Salle clouée, stupéfiée.

L’homme a ainsi enchaîné “Tout est extrême, limites et cônes glacés, tout est idem, les vitrines, les pôles opposés” d’un « Je T’ai Manqué » brut et hypnotique. Passionnément différent de la version enregistrée. « Hier à Sousse » nerveux, définitif, tendu comme un arc, a posé comme une bombe le noir étendard de sa dérive.


“Volontaire”, “Mes Prisons”, “Samuel Hall”, “Vénus”, “La Nuit je mens”, “Sur un Trapèze”, “Je tuerai la Pianiste”, L’irréel”, “Légère Eclaircie”, “A perte de vue”, “Happe”, “Résidents De La République” (sans faute), “Osez Joséphine”, “Fantaisie Militaire”, “Madame Rêve”, “To Bill”, “Vertige De L’Amour”, “Malaxe” : cohérence parfaite de l’ensemble entièrement retravaillé, voix sans faille, structure de granit qui a permis à Yann Péchin de friser l’impro continue en nous enveloppant de longs riffs envoûtants. Pendant ce temps, Jean-François Assy au violoncelle, Arnaud Dieterlé à la batterie et Bobby Jocky à la contrebasse nous ciselaient de la perfection à la seconde, haletante.

Une demi-heure d’ovation debout. Etonnant comme les grands moments prennent immédiatement un parfum d’histoire. Alain Bashung revint sur scène, seul, sa guitare à bout de bras. “J’crains plus rien, le souffle coupé, la gorge irritée, je m’époumonais, sans broncher” : échappé de Fantaisie Militaire, « Angora » a noué deux mille cinq cents gorges autour de celle qui égrenait son fatalisme nonchalant.

Elégance rare, devant un public toujours debout, la voix sépulcrale a enfin délicatement détaché “I love you” d’une version ciselée de « Nights in white Satin ». Il y eut dans le public des mots d’amour jetés, des élans, des trépignements, des murmures brisés, des cris étouffés. Puis, était-ce Bashung ou Gainsbourg ou Dylan, un géant s’en est retourné vers les grandes ombres en levant lentement sa longue main blanche, dans un au revoir insoutenable de sobre solitude.

Olympia, le 15 juin 2008.

samedi 14 mars 2009

Une âme plane ::: RIP M. Bashung





Discographie

1977 : Romans photos

1979 : Roulette russe

1981 : Pizza

1982 : Play blessures

1983 : Figure imposée

1986 : Passé le Rio Grande

1989 : Novice

1991 : Osez Joséphine



Et le grandiose Madame rêve



1993 : Réservé aux Indiens

1994 : Chatterton

1998 : Fantaisie militaire



2002 : L'Imprudence

2002 : Cantique des cantiques

2008 : Bleu pétrole




Volontaire / avec Bertrand Cantat



Et pour les vrais fans, un diaporama de photos sur la très belle "J'écume"

lundi 13 octobre 2008

Guillaume Depardieu est mort

Nous les chats, on aimait beaucoup cet acteur brillant, peut être un des meilleurs de sa génération.
A voir, le film sorti cet été Versailles, dans lequel il incarne un SDF solaire.
C'est fou en ce moment le nombre de gens qui meurent de pneumonie foudroyante à la fleur de l'âge, sans qu'aucun traitement n'y fasse.
Un sujet de réflexion il me semble !
On peut lire ici pour en savoir plus.
Et , pour sa filmographie.

mercredi 30 avril 2008

Nick Cave à Paris ::: en noir et en couleurs

Encore sous le charme de ce concert mythique, envoûtés nous les chats.




une petite video? Le mythe de la Caverne.


Sur ce, nouss fermons la boutique pour 5 jours. En route vers Quiberon et les mégalithes.

mercredi 13 février 2008

Henri salvador s'en va

Quand je pense qu'il avait déjà 50 ans...
Juanita banana, un de mes premiers fou-rires


Minnie petite souris, pour nous les Chats


Et de circonstances: Le travail c'est la santé


Enjoy !

jeudi 29 novembre 2007

La mort de Fred Chichin ::: une "chose impossible"

Triste nouvelle qui claque dans la soirée d'hier. Passé la nuit à écouter les Rita. Fred Chichin dont vous pourrez lire la bio à peu près partout sur le net (à parier que ce sera une traînée de poudre sur la blogosphère) nous a quitté à l'improviste. Les Rita font et feront danser des générations de fans. Pour nous, ici, ce sont tous les souvenirs de cette période enchantée punk et post punk qui resurgit; Le Gibus, les premiers concerts (à Ivry), les émissions de radios "libres, toutes ces fêtes où on hurlaient les paroles de Marcia en mimant les pas de danseurs Incas de l'Opéra. Fred et ses chemises, Fred et ses rifs de guitarre, son incroyable présence sur scène à l'ombre de Catherine. Un couple mythique.
Toutes nos pensées accompagnent sa compagne, le Yin de son Yang.
Maintenant, Fred est parti jouer pour la sauterelle.
Salut, l'ami.
Ici leur toute première chanson (1979): Don't forget the night.

Une reprise de Gainsbourg "Nicotine". L"Il est parti chercher des cigarettes... Il est parti.


L’INA rend hommage à Fred Chichin en mettant en ligne, les archives audios et vidéos du groupe.
Vous pourrez ainsi voir ou revoir les moments forts des «Rita Mitsouko» de leur première télé sur «81, radio crochet» en 1981 au journal de 20h de France 2 en 2002 en passant par le live des Rita au Zénith en 1990 où Catherine perd une dent en chantant Marcia baila.

vendredi 9 novembre 2007

Montcuq reste sur la commode

Le merveilleux village de Montcuq ne fera pas partie du nouveau Monopoly.
En mars 2008 sortira la nouvelle version franco-franchouze du Monopoly. Plus de 700 000 internautes ont voté entre le 10 septembre et le 1 octobre pour choisir les villes. Plus de 50 000 d'entre eux ont sauté sur l'occasion pour plébisciter l'irréductible petit village de Montcuq, dans le Lot (rend célèbre par un sketch de l'émission Le Petit Rapporteur), qui a vite pris la tête du classement. Mais Montcuq en rue de la Paix, ça aurait fait un peu désordre pour la soirée monopoly avec les grand-parents.
Si Montcuq disparait de la version politiquement correcte Hasbro a donc décidé de faire d'une pierre deux coups en lui consacrant un jeu à part, «100% Montcuq», avec ses rues, ses chemins, ses impasses... 500 000 clients potentiels faut dire, même divisé par six (nombres de joueurs pour une bonne partie) ça laisse rêveur.

Hommage, la video, pour le plaisir de "respirer l'air pur de Montcuq" et l'engagement écologique de ce petit bastion d'irréductibles uniquement accessible par un autobus... dont on ne connait pas le nom de l'a...rrêt.


Simple petit rappel avant Noël, pour une alternative: le Negocio tout écolo bio bio.

mercredi 26 septembre 2007

Arcimboldo ::: Voici des fleurs, des fruits, des feuilles et des branches

A côté des portraits potagers over célèbres, il est intéressants de noter qu'on pourra aussi découvrir les premiers portraits classiques totalement méconnus, ainsi que des projets de costume imaginés pour les festivités de la Cour des Habsbourg. Un autre versant de la personnalité de l'Homme à tête de chou.

.

Célèbre pour ses têtes anthropomorphes composées à partir de plantes, de fruits, d’animaux et autres éléments, Giuseppe Arcimboldo (1526-1593) reste un peintre encore mystérieux.

Né en 1526 dans la noblesse milanaise, Arcimboldo est répertorié pour la première fois en tant que peintre en 1549, à l’occasion de la réalisation de cartons de vitraux pour la cathédrale de Milan. Peu de temps après, il reçoit de Ferdinand de Bohème, futur empereur Ferdinand Ier, une commande pour la réalisation de blasons.



L’exposition comprend une centaine d’oeuvres. Outre la présentation des célèbres têtes composées issues de collections privées et muséales du monde entier, un important ensemble de tableaux (dont de nombreux portraits inédits), de tapisseries, et d'œuvres graphiques rend hommage à l’étendue de l’extraordinaire univers pictural de l’artiste, d’une richesse allégorique et formelle inégalée. Quelques oeuvres de comparaison, dont des d'objets d'art provenant du célèbre Kunstkammer des Habsbourg et des ouvrages illustrés en lien direct avec l'artiste, permettent d'appréhender le contexte socio-culturel de l’époque et de la cour des Habsbourg, pour une meilleure compréhension de sa production.

Cette exposition, placée sous la commissariat de Dr. Sylvia Ferino, conservateur de la Peinture italienne Renaissance au Kunsthistorisches Museum, est co-organisée par le Musée du Luxembourg et le Kunsthistorisches Museum, Vienne, où elle sera présentée du 11 février au 1er juin 2008.

Et pour nos amis de l'étranger voici un diporama de toutes les œuvres .

lundi 17 septembre 2007

Jacques Martin ::: au paradis

Décidément, ça se bouscule chez Saint Pierre... Jacques Martin rejoint ses potes ...

Là-dessous une video qui le met en scène avec le regretté troublion jean Yanne.
Une version de da dou Ron Ron très grand genre. Un bootleg que DJ Zebra n'aura pas !



Allez salut l'artiste...
Et nos années 70 qui nous quittent avec toi....

mercredi 12 septembre 2007

Green Boots ::: à l'assaut de l'Everest

Note personnelle... Une fois n'est pas coutume !



J'ai trouvé ça par hasard sur Wikipedia:

Green Boots is the name given to the dead body of an Indian climber on the North face route of Mount Everest. The body of the climber, presumably Tsewang Paljor,[1] lay curled under an overhang, a victim of exposure in the storm that hit Everest on May 10, 1996. He came to be referred as Green Boots and is mentioned routinely in many contemporary accounts. The name derives from the flouroscent Green colored Koflach boots worn by him. The climber died while in a fetal position in the rock cave - presumably because of the exposure to the extreme cold.

Green Boots est passé dans le langage courant (des alpinistes) pour désigner un grimpeur disparu en 1966, mort de froid dans une crevasse de la face nord du mont Everest.

Hommage !

lundi 10 septembre 2007

Jean-François Bizot est mort

Tristes nous les chats, il nous a tout appris -ou presque.



Jack, c'est ainsi que Jean-François Bizot avait coutume d'appeler son cancer. "Jack le squatter, écrivait-il dans Un moment de faiblesse (Grasset, 2003), on ne va pas oublier qu'il doit rester minoritaire en vous". Jack a fini par gagner. Fondateur d'Actuel et de Radio Nova, Jean-François Bizot est mort samedi 8 septembre à l'âge de 63 ans. Licencié en sciences économiques, diplômé de l'Ecole nationale supérieure des industries chimiques, ingénieur économiste au Bureau d'information et prévisions économiques (BIPE) puis, en 1967, journaliste à L'Express : rien ne prédestinait ce fils de famille à devenir l'un des papes de la contre-culture et de la presse underground. Survint Mai 68. Il devint maoïste, proche du PSU puis libertaire. Surtout libertaire en réalité.

Très jeune, son père lui avait confié 800 millions de centimes. Gauchiste et riche, Bizot se demanda quoi faire de tout cet argent. Avec une bande de copains (Michel-Antoine Burnier, Patrick Rambaud, Bernard Kouchner), il décida, en 1970, de transformer Actuel, une publication née fin 1968 dans l'explosion du free jazz, en un journal underground. "A 20 ans, au milieu des années 60, écrivait Bizot dans la préface de Free Press, le magnifique ouvrage qu'il a consacré à la contre-culture vue par la presse underground (Panama, 2006), nous nous sentions comme des enfants accouchant d'un nouveau millénaire (…). Nous voulions tout réinventer. Une révolte à la fois clocharde, céleste, révolutionnaire, cyberfreaks et vidéo guérilleros, sexplorateurs, écologistes..."

Source Le Monde - Lire la suite