10/07/2008
© Laurent Baheux pour le WWF-France
"Je m’intéresse à l’avenir car c’est là que j’ai décidé de passer le restant de mes jours." Woody Allen
Il existe plus de mille trois cent espèces de bambou répartis dans le monde entier, Amérique, Afrique,Océanie et surtout l'Asie: le bambou résiste sous tous les climats même à -20 °C. Le bambou est une ressource quasi inépuisable. Un Milliard d'êtres humains habite des maisons partiellement ou entièrement en bambou, de l'architecture traditionnelle de l'île Célèbes aux créations contemporaines en Colombie, des constructions religieuses en Indonésie, en Thailande, aux maisons de thé japonais, le bambou évolue par son usage quotidien. Le bambou est une matière première naturelle plus rapidement renouvelable et offre de nombreux avantages techniques qu'en font un produit écologique et d'avenir ; le bambou est 27% plus dur que le chêne, sa contraction,et sa dilatation par la chaleur est de 50% inférieur à celle du chêne ;sa structure particulière en fait une espèce peu sensible aux changements d'humidité relative à l'air.
Escapade dans le parc de la Vanoise, au refuge de la Leysse situé sur le GR55 et la voie Alpina.
Refuge de la Leysse, 2487m d’altitude. Nous sommes au cœur du massif et du parc de la Vanoise, au pied de la grande casse, sur un itinéraire où nous touchons du doigt l’univers de la haute-montagne.
Autour de nous de la pierre, de l’eau et de la glace.... et les marmottes qui réjouissent petits et grands.
Dans ce petit refuge composé de trois chalets se retouvent chaque soir des randonneurs partis pour le tour de la Vanoise, ou engagés sur le GR 55 ou encore des marcheurs au long cours sillonnant la Via Alpina entre la Slovénie et Monaco.
Nous recyclons les écailles des poissons utilisés pour nourrir le village, il n’y a donc pas de pêche spéciale, nous profitons des arrivages naturels. Ensuite nous travaillons l’écaille grâce à un procédé gardé secret et nous utilisons des colorants à base de café, de chocolat ou encore d’ibiscus. Quant aux emballages, ils sont confectionnés à partir de filtres à café recyclés.
Parmi les livres, les bibelots et les souvenirs de toutes sortes, ils trônent, une petite dizaine, dans la bibliothèque de mon bureau.
Le maillot jaune bien sûr, bras levés au ciel dans le geste rituel du vainqueur. Mais aussi le mythique paletot blanc à damiers noirs de l’armada Peugeot. Ou encore la tunique orange que portait l’équipe Bic.
Alors, il m’arrive de jeter un coup d’œil à mes petits coureurs et me voila, remontant le temps, transporté quelques années en arrière.©Janol Apin
Au mois de juillet, pendant le Tour, sur les plages de l’Atlantique, à marée basse, sur le sable encore humide, nous bâtissions le circuit de l’étape du jour. Avec montées, descentes, lignes droites et virages.
Puis, l’index pointé sur l’indispensable bille en verre, c’était parti…
Nos héros étaient les champions d’alors : Merckx, Ocana, Thévenet, Poulidor. Souvent, on y ajoutait un Grégario, l’un de ces modestes porteurs d’eau dont le nom à la consonance fleurant bon la Toscane ou l’Andalousie apportait une touche d’exotisme.
C’est ce temps-là, le temps de l’enfance, des vacances et du bonheur du Tour que Janol Apin nous fait revivre aujourd’hui avec « Les p’tits vélos ».
Ce temps du rêve qui ne s’efface jamais dans le cœur des gamins devenus grands.
Christian Prud’homme.
Directeur du Tour de France .ASO.