lundi 28 juillet 2008

Les temps changent, qui sont les compacters?

Lohans au Japon, Yawns au Etats-Unis, créatifs culturels en France... Sous ces appellations diverses, une seule idée: ralentir la consommation et réinventer des règles pour une vie différente?
Voici un article qui vous en dira plus, et sûrement d'autres en préparation à retrouver ailleurs dans la presse.


Mouvement informel, les « Compacters », qui limitent leurs achats de produits neufs, vont peut être devenir un phénomène de masse.
Par Estelle Leroy


Il y a quinzaine d’années est apparu le « jour sans achat » (buy nothing day-BND), sorte d’antidote à la folie du shopping, et au consumérisme, qui s’est développé autour de Thanksgiving aux Etats-unis ou des fêtes de fin d’année en Europe. Il y a trois ans à San Francisco, sont nés les « Compacters ». L’idée qui a germé au sein d’un petit groupe d’amis fut de pousser le concept du BND plus loin : pendant un an, ne rien acheter de neuf si ce n’est pour la nourriture, la santé. Pour le reste, priorité à ce qui est usagé, d’occasion que ce soit sur ebay ou sur freecycle.org. ... « Au départ, c’était, témoigne un des fondateurs, Rob Picooto dans un article du San Francisco Chronicle, passer moins de temps à faire des courses, sortir du rituel du shopping ». Au fil du temps, c’est aussi devenu recycler davantage pour contrecarrer les impacts négatifs de la culture consumériste sur l’environnement et la société. Une façon de réagir à la crise mondiale, environnementale et économique, que nous allons traverser, et qui selon ceux qui ont rejoint ce mouvement, a été amenée par ce consumérisme échevelé. D’ailleurs leurs motivations sont assez variées : stopper leur dépendance au shopping, cesser de gaspiller pour protéger l’environnement, échapper à une société trop matérialiste, prôner les valeurs d’échanges, rompre le cercle vicieux du consumérisme et aussi du surendettement, prendre conscience des ressources limitées de la planète ...Certes, on ne peut oublier ceux qui, par nécessité économique, ont adopté une telle démarche depuis des années sans forcément s’inscrire dans un mouvement bien identifié, si ce n’est celui des fins de mois difficiles !

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